Communiqué de presse
Les états générEux pour l’enfance
appellent à la résistance
appellent à la résistance
Après le flop – prévisible – des états généraux de l’enfance du gouvernement, le collectif des états générEux pour l’enfance veut que soit enfin entendue la voix des enfants, de leurs familles, de tous ceux qui travaillent au plus près d’eux.
Nous réaffirmons qu’un autre discours sur l’enfance est possible que celui, étriqué, que nous avons entendu lors de la clôture des états généraux par Nadine Morano, le mercredi 16 juin à la Sorbonne.
Nous réaffirmons que d’autres propositions sont possibles que celles qui ont été retenues. Au prétexte d’intervenir le plus en amont possible, d’uniformiser les pratiques et de redonner de la cohérence aux acteurs, la plupart d’entre elles s’inscrivent pleinement – souvent en l’aggravant – dans la logique de stigmatisation et de contrôle de l’enfance et des familles qui a prévalu à la mise en place des ces états généraux.
En effet, a été notamment retenu le projet de « feuille de parcours [qui] trace l’ensemble des étapes par lesquelles passe l’enfant ». Cette logique de « suivi à la trace » n’est pas compatible avec la co-construction d’une confiance réciproque comme socle pour l’accompagnement de l’enfant en difficulté et de sa famille. De même est prévue l’instauration d’une « livret parental [qui] définira (…) les besoins de l’enfant (…) et les devoirs de chaque parent à son égard ». Là encore la logique de la « bonne parentalité », prescrite par des « experts », le rappel à l’ordre en matière de devoirs, l’emportent sur la volonté de mettre en place un accompagnement singularisé des parents par des professionnels attentifs.
Nous redisons que seule une autre politique, à l’écoute des propositions de la société civile, une politique généreuse, pensée pour et avec les enfants, peut améliorer réellement leurs conditions de vie et leur permettre, quelle que soit leur situation, de construire toute leur place parmi nous, dans notre société.
Nous réaffirmons qu’un autre discours sur l’enfance est possible que celui, étriqué, que nous avons entendu lors de la clôture des états généraux par Nadine Morano, le mercredi 16 juin à la Sorbonne.
Nous réaffirmons que d’autres propositions sont possibles que celles qui ont été retenues. Au prétexte d’intervenir le plus en amont possible, d’uniformiser les pratiques et de redonner de la cohérence aux acteurs, la plupart d’entre elles s’inscrivent pleinement – souvent en l’aggravant – dans la logique de stigmatisation et de contrôle de l’enfance et des familles qui a prévalu à la mise en place des ces états généraux.
En effet, a été notamment retenu le projet de « feuille de parcours [qui] trace l’ensemble des étapes par lesquelles passe l’enfant ». Cette logique de « suivi à la trace » n’est pas compatible avec la co-construction d’une confiance réciproque comme socle pour l’accompagnement de l’enfant en difficulté et de sa famille. De même est prévue l’instauration d’une « livret parental [qui] définira (…) les besoins de l’enfant (…) et les devoirs de chaque parent à son égard ». Là encore la logique de la « bonne parentalité », prescrite par des « experts », le rappel à l’ordre en matière de devoirs, l’emportent sur la volonté de mettre en place un accompagnement singularisé des parents par des professionnels attentifs.
Nous redisons que seule une autre politique, à l’écoute des propositions de la société civile, une politique généreuse, pensée pour et avec les enfants, peut améliorer réellement leurs conditions de vie et leur permettre, quelle que soit leur situation, de construire toute leur place parmi nous, dans notre société.
Les états générEux pour l’enfance appellent une nouvelle fois les responsables politiques de toutes sensibilités, sur la base des propositions de leur cahier de doléances, à se saisir d’urgence de cet enjeu crucial. Ils appellent aussi tous les citoyens soucieux de la cause des enfants à résister à l’approche négative et aux politiques régressives actuelles du gouvernement qui fragilisent l’enfance pour les rejoindre dans cette grande mobilisation (plus de 80 organisations déjà !) et à débattre de manière libre des propositions du cahier.
Nous refusons de capituler devant tant d’orientations néfastes. Nous voulons que soient posées les premières pierres d’une véritable politique digne des enfants.
Nous refusons de capituler devant tant d’orientations néfastes. Nous voulons que soient posées les premières pierres d’une véritable politique digne des enfants.
Pour tout renseignement :
etats.genereux.enfance [[at]] gmail.com
Contact presse :
Virginie Peron, Tél. 01 56 55 51 07
virginie.peron [[at]] ldh-france.org
etats.genereux.enfance [[at]] gmail.com
Contact presse :
Virginie Peron, Tél. 01 56 55 51 07
virginie.peron [[at]] ldh-france.org
Le cahier est disponible, moyennant une participation aux frais d’édition de 5 euros, à la boutique de la LDH, 138 rue de Marcadet 75018, Tél. 01 56 55 51 04 (de 9h à 16h). Il est également accessible en ligne sur cette page.